Dis au revoir à 2020

2020 fut une année très étrange pour moi. Elle aura été indéniablement meilleure que l'année 2019, mais surtout à des années lumière de cette horrible année 2018. Je te propose un petit tour d'horizon sur ce qui aura marqué ces douze derniers mois. Tu risques d'être déçu car il y a pas mal de jeux issus des années précédentes...

Début d'année marqué par les virus


Douze nouveaux mois ! Super ! Je te préviens tout de suite, ce texte sera la parfaite occasion pour moi de poster un maximum d'images des jeux que j'ai pu faire tout au long de l'année. Bon, je ne serai pas exhaustif sur TOUS les softs que j'ai eu entre les mains, mais j'avais envie de replonger sur ce qui m'aura marqué ces douze derniers mois. 
J'ai commencé l'année tambour battant en découvrant enfin Resident Evil 7, suivi du remake de Resident Evil 2. Je ne reviendrai pas sur le septième volet canon de la série de Capcom puisque j'ai déjà pondu un article dessus. Mais pour ce qui est du second volet relifté, sache que j'ai adoré l'expérience. Il y a des chances que j'écrive un texte dessus un jour mais, brièvement, j'ai trouvé que le titre mariait à merveille l'héritage de l'épisode original tout en modernisant judicieusement la formule. Et j'avais un peu peur puisque, même si RE7 proposait un parti pris étonnant (pour la série, j'entends) et une direction artistique plutôt intéressante dans les 2/3 de l'aventure, je craignais que la réorientation action de la relecture du second opus hérite des travers de Resident Evil 6, mais aussi de l'aspect générique des Resident Evil Revelations. Il n'en fut rien puisque le titre a eu la présence d'esprit de réactualiser le gameplay global des segments précités tout en conservant un archaisme certain aux contrôles des protagonistes. J'ai toujours pensé qu'octroyer une certaine agilité à des héros de survival horror n'a jamais été une idée lumineuse. Ou en tout cas, elle ne m'a jamais pleinement convaincu. Et puis, visuellement, le RE Engine, le nouveau moteur maison de Capcom, fait encore une fois des merveilles: Le jeu est sublime ! La réécriture des dialogues fait également plaisir. Oui, parce que, malgré tout l'amour que je porte aux premiers épisodes, il faut reconnaître que l'écriture n'a jamais été le fort de la série. 
Un jour, ce sera à toi petit remake de Resident Evil 3... Un jour...

Voici une "petite" sélection d'images concoctée par mes soins:

Resident Evil 2 Remake









En outre, Resident Evil 7 fut mon jeu en parallèle de ma participation à la Game Jam d'Abiding Bridge, située à Lille. Cet événement fut une expérience extrêmement enrichissante pour moi. J'ai pu vivre un week end très intense sur le développement d'un jeu vidéo. A cette issue, j'ai pu faire de formidables rencontres et cela aura été une source créatrice assez rafraîchissante. Cela m'a également permis de faire une pause sur le développement de mon projet personnel. Au sein de mon équipe, j'ai surtout été amené à parler de game design, mais j'ai surtout été le compositeur attitré du prototype auquel j'ai été assigné. Cette parenthèse a été véritablement salutaire. Pourtant, je n'étais pas réellement sûr d'y avoir ma place: En effet, mon manque de confiance doublé de mon syndrome de l'imposteur m'auront insidieusement mis dans l'esprit que je ne saurais être pertinent lors de ces 48h. Heureusement, il n'en fut rien et j'ai pu évoluer comme un poisson dans l'eau.
D'ailleurs, pour l'anecdote, mon PC m'a lâché quelques jours après cette Game Jam. Tristesse de courte durée puisque, ma compagne et moi, avions acheté un tout nouveau PC le surlendemain. Un ordinateur portable, qui plus est, nettement plus adapté à notre appartement et à notre mode de vie.  

Find The Words, le jeu sur lequel j'ai pu collaborer lors de la Game Jam.

Alexandre Parent (Moggy) · Find The Words 

J'ai un peu menti car les 2 jeux mentionnés plus haut ne sont pas exactement les deux premiers de l'année. En fait, le jour de l'an, j'ai lancé pour la première fois Advance Wars: Dual Strike, premier opus DS de cette série de tactical avec des chibi militaires qui se foutent sur la gueule, au tour par tour. Je me suis amusé dessus pendant quelques semaines avant de laisser tomber, car je bloquais sur une mission plutôt avancée. Mais ce que ce que j'ai compléter m'avait beaucoup plu, je dois l'avouer. Il faut dire que j'étais encore à fond dans ma période Game Boy et DS, notamment à cause du double article que j'avais concocté sur la première portable de Nintendo. J'ai pu très vite enchaîné sur The Legendary Starfy, le quatrième épisode du platformer marin développé par le très prolifique TOSE, la firme japonaise ayant planché sur un nombre astronomique de softs, mais qui n'ont jamais (ou rarement) été crédité. Hé bien, c'était très mignon et très agréable à parcourir. J'avais bien besoin de jeux de ce genre entre deux découpages de zombies raccoonesques.
  


Après avoir bouclé Resident Evil 7 et Resident Evil 2 Remake, ma compagne me tenait au courant de l'avancée du Covid-19 dans le vrai monde, donc tout le long du mois de janvier puis février. Et c'était assez particulier comme parallèle car, d'un côté, j'étais de nouveau le témoin de la déchéance de Raccoon City et, de l'autre, je constatais impuissant que l'on s'apprêtait potentiellement à vivre une pandémie mondiale d'une ampleur inédite, à notre époque contemporaine. Ce fut d'ailleurs quelques semaines après avoir conclu l'aventure RE2 que le premier confinement a eu lieu. Une ambiance singulière donc...

Confinement Games

Puis vint le confinement et tout ce que cela a entraîné. A ce sujet, j'ai un peu honte d'avouer que nous avions plutôt bien vécu ces deux mois particuliers. Il y a eu des choses pénibles comme la continuité pédagogique, mais très franchement, j'étais plutôt bien dans mon cocon. Et ça m'a permis de (re)faire la patate de jeux. D'ailleurs, malgré quelques difficultés, le secteur du jeu vidéo a vu ses revenus bien augmenté durant cette période. Pour beaucoup, ce confinement aura été synonyme d'Animal Crossing. Personnellement, une des oeuvres emblématiques de cette période aura été Grow Up que j'ai pas mal squatté. J'ai vraiment accroché à ce petit robot rougeâtre, perdu sur une curieuse planète, qui scanne la flore locale et s'en servant par la suite pour cloner des champignons et autres plantes étranges afin de s'élever, puis atteindre des portions d'iles flottantes. Le but de BUD, le petit robot, est de retrouver des morceaux de son vaisseau qui se sont éparpillés partout dans ce petit open world tout mignon. Ce titre, suite de Grow Home, a la particularité d'obliger le joueur a appréhender sa physique singulière, et qui donne parfois l'impression de diriger un robot bourré. Et cette physique un peu "lourde" et "glissante" est une des réussites du soft. Cette réussite, on l'a doit à Reflections (rebaptisé Ubisoft Reflections depuis leur rachat par l'énorme firme tentaculaire des frères bretons), développeur à l'origine des Driver et des deux premiers Destruction Derby, ce qui explique ce parti-pris dans ce gameplay si délicat à prendre en main. Pour moi, jamais d'autres jeux ont su égalé les sensations de conduite des jeux de voitures du studio, pas même les GTA, pour ce qui est de la conduite en ville. Pour ce qui est de comparer les jeux de stock-car, la célèbre série des FlatOut n'a jamais su égaler les sensations procurées par les premiers Destruction Derby.
Grow Up a aussi la spécificité d'être le jeu de l'inquiétude car j'étais un peu malade lorsque j'y jouais. Sûrement les séquelles d'une épidémie de rhinopharyngite à qui le Covid-19 a volé la vedette. Mais il est vrai que je commençais à me demander si je n'étais pas moi-même contaminé par le coronavirus. En résultait un Moggy qui parcourait ce monde étrange au commande de son robot et qui écoutait des podcasts sur la pandémie. De chouettes moments à compléter ce jeu se mélangeait donc à des mini crises d'angoisse...
 

Grow Up

En parallèle, j'explorais d'autres astres via No Man's Sky que je n'avais pas relancé depuis la sortie du jeu. Mais j'y ai trop peu rejoué pour voir toutes les améliorations du bébé de Hello Games. Un jour viendra où je me replongerai réellement dedans, histoire d'avoir suffisamment de matière pour écrire un second article dessus. En attendant, j'ai pu voyager un peu et constater tout de même le ravalement de façade des mondes parcourus. C'est indéniablement plus joli qu'à l'époque, et ça m'a rendu presque nostalgique de l'année 2016, lorsque j'ai découvert le jeu. L'occasion également pour m'extasier sur la nouvelle vue à la troisième personne ainsi que sur l'ajout du mode photo. D'ailleurs, voici quelques extraits de mon album souvenirs:











Moi posant devant l'océan de crétinerie des complotistes.

Oh ! Et puis, j'ai pu rejouer à Flower et Journey, deux des célèbres oeuvres de Jenova Chen et de son studio thatgamecompany. Hé bien, ce sont des jeux toujours aussi cools. D'ailleurs, l'expérience sur ce dernier a été transcendé par la présence d'un inconnu qui a bien voulu voyager avec moi. Pour rappel, Journey permet à deux joueurs de coopérer, mais ce qui rend le mode online si magique est qu'on ne choisit pas de salon au préalable, ni le joueur qui viendra nous accompagner. Non. En fait, lorsqu'on se lance dans l'aventure, il se peut que l'on soit rejoint par un compagnon d'infortune, tout en étant privé des moyens de communication traditionnels. Cela donne une parenthèse dépaysante entre deux joueurs sur Terre, qui ne se connaissent pas, mais qui vont unir leurs forces pour atteindre une mystérieuse montagne ensemble. Ce moment de partage accentue assurément la singularité du périple. 


Mon pote et moi.

Ce confinement fut également l'occasion pour moi de ressortir cette bonne vieille (et poussiéreuse) PS Vita de son tiroir. Juste le temps de découvrir Gravity Rush pour la première fois, le soir avant de dormir. Ce titre, à la base une des vitrine technologique de la console portable, remplit parfaitement son contrat, à savoir proposer une aventure prenante, le tout enrobé par un visuel et une direction artistique saisissants. Et puis Kat est une héroine plutôt attachante. Seul le scénario ne m'a pas plus emballé que ça. Disons qu'il y avait moyen de proposer bien plus avec un tel univers. Mais là où le titre excelle est dans son gameplay complètement foufou, qui nous invite à défier les lois de la gravité.
Cela m'a motivé à racheter le jeu en remaster PS4 ainsi que sa suite...
Confinement 1 a aussi été une occasion pour acheter Overcooked 1 et 2 et le faire en famille. Mais, honnêtement, ça m'a vite gonflé... Ma compagne, elle, a platiné les deux jeux. Ouais, elle adore platiner la plupart de ses jeux. Et c'est un peu la classe quand elle boucle intégralement certains titres bien cotons.
J'ai pu me faire également Runner 3. Sympa, mais ça ne vaut pas Bit Trip. Runner 2, que j'ai relancé par la suite. J'aime beaucoup ces runner mais ils ont tendance à vite m'agacer, bien plus que les platformers par exemple.

Gravity Rush

Désillusions

Ratchet & Clank (PS4)

Le confinement toucha à sa fin et j'ai pu réellement découvrir deux licences qui ont marqué l'ère Playstation. J'ai tout d'abord pu m'essayer au très joli Ratchet & Clank sur Playstation 4 qui m'a, je dois l'avouer, passablement saoulé. J'avais déjà pu jouer un peu aux deux premiers épisodes sur PS2 mais j'en avais qu'un lointain souvenir. Pour ce qui est du dernier segment, j'ai trouvé que ça se laissait plutôt jouer, sans trouver les contrôles grandioses. Mais le pire reste l'humour digne d'un dessin animé bas de gamme diffusé sur Gulli: Les personnages ne font jamais de pause et un trop plein de débilités sortent de leur bouche. C'est affligeant. Il y a un réel problème de rythme dans leurs interventions. C'est dommage car le jeu reste époustouflant visuellement, spécifiquement dans les paysages urbains qui allient à merveille architectures vertigineuses et impression de densité, notamment à travers les véhicules qui circulent dans les airs. De ce côté là, pas de problème, ça en jette vraiment. Mais ces qualités n'ont clairement pas suffit pour me donner envie de progresser, la faute aussi à ce gameplay hybride entre jeu de plateforme et shooter un peu bibof. Au final, la manette m'est donc tombée des mains. Ceci étant dit, la licence a le mérité d'avoir ses gimmicks de game design bien identifiables et c'est déjà pas mal.

Spyro Reignited Trilogy

Et puis, il y a eu Spyro... Il y a eu Spyro... 
Les seuls contacts que j'ai pu entretenir avec le dragon violet furent les fois où j'avais joué au premier épisode sur Playstation, chez mon cousin et ma cousine à l'époque, ainsi que sur les quelques tests que j'ai pu lire dans les magazines. Et de ce qui ressortait de tout ça étaient que ce soft a toujours été vendu comme le platformer idéal pour les enfants. Cela tombait bien puisque j'ai justement acheté la trilogie pour mon fils, qui a pu s'amuser un peu dessus. Mais il était surtout content lorsque j'entrepris d'essayer les trois softs, le soir, avant l'heure du dodo. J'ai pu m'enfiler une grosse partie des deux premiers volets, avant de les laisser tomber. Pour être concis, disons que les affres du temps n'ont pas été très tendre avec Spyro. Ne te méprends pas: Ils restent agréables à parcourir. Le gameplay est simple et plutôt efficace, mais les titres pèchent par un level design pas toujours ingénieux, et l'ensemble demeure tout de même ultra convenu. Autant je trouve que les platformers classiques en 2D peuvent se suffire d'un game design épuré, autant ceux en 3D vieillissent nettement moins bien, la faute à un rythme qui semble haché. C'est d'ailleurs en cela que la trilogie originale des Crash Bandicoot s'en sort mieux, puisque ces titres transposent (en quelque sorte) la traditionnelle vue de côté par une vue de derrière. Les premiers Naughty Dog proposaient au joueur d'évoluer dans des longs tunnels ponctués par de petites sessions en vue latérale.
Spyro, lui, permet d'évoluer dans des niveaux plus ouverts, mais plus apathiques dans leur traversées.
Si ton enfance a été bercé par Spyro, je suis désolé d'avoir brisé ton petit coeur. Cependant, sache que je ne trouve pas ces jeux minables. Non. Juste que je les trouve peu attrayants.

Baby is coming 


L'année 2020 aura été marqué par une bonne nouvelle: Je suis (re)devenu papa depuis juillet. L'attente de new baby aura plané tout le printemps. En attendant la chose, j'ai pu patienter en jouant à Final Fantasy VII Remake, un jeu globalement remarquable, malgré quelques scories. Je ne m'épancherai pas plus dessus puisque je lui ait consacré un texte.

Plus haut, j'ai parlé de stock-car. Cela tombe à point nommé puisque j'ai également pu tester Wreckfest  de Bugbear Entertainment, les papa des FlatOut. On pourrait même considérer Wreckfest comme la suite spirituelle de cette dernière série. Même si je n'y ai joué que quelques heures, cette simulation de tôles froissées bénéficie d'une physique réellement au poil, conférant aux courses des sensations bien grisantes. Je ne suis pas spécialement un connaisseur de ce type de titres, mais cela faisait longtemps que je n'avais pas pris mon pied à conduire des voitures virtuelles. Et dire que j'ai à peine esquissé les différents modes... C'est cool ! Et puis, c'était rigolo de jouer avec le volant que j'ai eu pour mon anniversaire. Bon, très franchement, comme je ne joue que sporadiquement à ce type de titres, j'ai peur que cet accessoire ne prenne la poussière au fil du temps.

Wreckfest

A huit mois de grossesse, ma compagne et moi-même avons fait quelques titres en amoureux, dont Mother Russia Bleeds, un beat'em all supra gore et glauque, qui me faisait de l'oeil depuis très longtemps. Hé bien, c'était très sympa, même si l'aspect trash et vulgaire peut parfois prêter à sourire tant le ton est constamment dans l'exagération. Après, osef de la trame, le gameplay fait carrément le taf, et on s'est bien amusé à terminer cet escapade dans une Union Soviétique alternative. Ce fut un plaisir de casser des gueules. En tout cas, il se dégage une odeur d'irrévérence propre aux projets édités par le décalé Devolver.

Mother Russia Bleeds

Toute cet ultra violence laissa ensuite la place à des titres plus "doux", du moins en apparence: En effet, on s'est fait une session jeux narratifs à travers Enterre-Moi Mon Amour, puis le duo A Normal Lost Phone et sa suite, Another Lost Phone.
Nous avions déjà fait le premier titre, à l'époque, avec une fin qui ne nous avait pas satisfait, la faute à un malentendu entre Nour et nous. Mais nous étions tout de même content de nous fondre à nouveau dans la peau de Majd, ce personnage qui communique, via une messagerie, avec Nour, sa compagne, une réfugiée syrienne tentant de fuir le pays. Cette expérience narrative nous propose parfois d'influencer le déroulée du périple de Nour. Là où le jeu est malin, c'est sur le fait que la jeune femme bénéficie de son propre libre arbitre, justifiant le fait qu'elle ne nous "obéira" pas au doigt et à l'oeil. Le cheminement a d'ailleurs été totalement différent que lors de notre première partie. Effectivement, plusieurs embranchements inédits se sont présentés à nous lors de ce "second run", mettant en évidence la pluralité des dérivations scénaristiques. Le jeu reste donc toujours aussi pertinent. Il est d'ailleurs intéressant de prendre connaissance de la véritable conversation WhatsApp de Dash et Kholia qui relatait leur voyage débuté à Damas jusqu'à travers l'Allemagne, et qui a servi d'inspiration pour Enterre-Moi Mon Amour.

A Normal Lost Phone et Another Lost Phone sont également deux titres narratifs (dont certains auteurs ont aussi planché sur Enterre-Moi Mon Amour par la suite) nous plaçant dans la peau d'un individu anonyme ayant trouvé un téléphone portable et qui cherche à retrouver son propriétaire. L'interface du jeu prend donc la forme d'un téléphone dans lequel on farfouille dans les applications, à la recherche de la vérité sur ce qu'il est advenu du propriétaire. L'histoire nous est contée, de manière parcellaire, à travers les découvertes dénichées dans l'appareil. Le game design général s'apparente à un jeu de recherche d'indices, ponctué de puzzles à résoudre afin de progresser. 
Les deux softs abordent des thèmes plutôt inhabituels dans le média, comme par exemple les problématiques LGBTQIA+, et plus précisément de la transidentité, mais également de la solitude, de la manipulation, etc... Les deux oeuvres étaient exemplaires autant dans la manière d'aborder les thèmes suscités que dans l'art de révéler certains pans de la vie de ses personnages. L'aspect authentique  de l'interface, injectant une petite touche de voyeurisme, contribue grandement à accentuer la proximité avec ces derniers.

A Normal Lost Phone

Déconfinement

"Rien à foutre de vos confinements ou déconfinements moi."

Puis bébé vint au monde, avec son lot de bonheur et d'inquiétudes. Et ça a coincidé avec le fait que, avec ma compagne, on a eu envie de se relancer The Last of Us, hypé par la récente sortie du second épisode. Ensuite, on a justement très vite enchaîné sur la "part II". Franchement, ce fut une expérience totalement folle et marquante à plus d'un titre. Et à l'instar des Metal Gear Solid, on tient là un exemple de AAA qui ne caresse pas le joueur dans le sens du poil; qui refuse de lui servir ce qu'il attend. Un pur jeu anti-fan service en l'occurence. J'éviterai bien entendu le moindre spoil important, mais je dirais que le jeu se segmente en deux parties distinctes. J'ai beaucoup apprécié la première, mais je te confesse que j'étais un chouia déçu lorsque je voyais les heures défilées. Puis la seconde partie se lance, emmenant avec elle son lot d'interrogations et de scepticisme. Finalement, il n'en fut rien, et cette portion de jeu se révèle passionnante et met en perspective les événements qui viennent de se dérouler sous nos yeux. Le titre brille également par le traitement de ses thématiques, même si j'ai un peu eu peur de l'aspect éculé de celui de la vengeance. Les effets miroir que certaines scènes se renvoient de temps à autres accentuent les sentiments ambivalents que l'on peut ressentir entre les motivations de ces différents protagonistes déchirés. Je considère que Naughty Dog, et notamment sur les titres épaulés par Neil Druckmann, savent enfin laisser la place à des passages purement contemplatifs. Ce fut le cas pour le premier The Last of Us, mais aussi Uncharted 4 (également réalisé par les auteurs des aventures de Joel et Ellie). Pour être plus précis, je soulignais souvent les problèmes de rythme inhérents aux premiers déboires de Nathan Drake. Ce qui est plutôt amusant car beaucoup de monde érigeait souvent Uncharted 2 comme un porte étendard du jeu d'action au rythme parfaitement maitrisé, comme si le fait de rarement laisser de pauses aux joueurs étaient un gage de qualité. Cela n'a jamais été mon avis.

The Last of Us Part II

En parallèle, Everybody's Gone To The Rapture aura été la caution "walking simulator" de cette année. Et plutôt un chouette représentant d'ailleurs: J'ai été touché par cette histoire d'un petit village qui a vu ses habitants disparaître sans laisser de trace (ou presque). Un titre purement narratif donc où le but est de percer le mystère lié à ces étranges disparitions. Cela faisait un bout de temps que ce jeu me faisait de l'oeil et qu'il traînait dans ma bibliothèque de jeux PS4. Par ailleurs, ça m'a grave donné envie de me lancer dans What Remains of Edtih Finch, qui squatte lui aussi mes jeux en démat'.

Everybody's Gone To The Rapture

Comme à l'accoutumée, cette année n'aura pas échappé à nos multi sessions de Left 4 Dead avec madame, en coopération. Sans déconner, au total, on a dû y passer... 10 000 heures dessus, c'est pas possible ! C'est notre pur jeu en amoureux, un cran au dessus des ténors des jeux d'amoureux comme les Streets of Rage, Halo ou encore Gears of War. 
Puis, Dragon Quest XI a eu le privilège d'être mon second RPG de l'année, après un Pokemon Bouclier & Epée totalement dispensable. La dernière fois que j'ai pu approcher un DQ, c'était avec la huitième itération qui ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable. Non pas qu'il était dénué de qualité, mais disons que son classicisme et ses personnages n'ont pas aidé à inscrire durablement ce titre dans mon esprit.
Je lançai donc ce onzième volet pas très sereinement, dira-t-on. Les prémices n'ont fait que raviver mes inquiétudes: Je trouvais ça terriblement banal et convenu. Puis je commençais à trouver l'aventure plutôt agréable, avec son gameplay classique mais efficace, et à la carte: La possibilité de paramétrer les combats à notre convenance via moult options était vraiment salutaire. Il faut dire que je découvrais aussi Draque XI dans son édition "S" sur Switch et que l'expérience s'en retrouve véritablement plus plaisante dans cette configuration.
Même si j'appréciais de plus en plus le jeu, notamment ses graphismes chatoyants alliant rendu en dessin animé (pas vraiment du cel-shading) et réalistes du plus bel effet, des défauts subsistaient dans la mise en scène. Bon déjà, j'en peux plus des héros muets. Je comprends le parti pris, mais, honnêtement, avoir un personnage réceptacle du joueur, qui a une gueule tellement identifiable, a plutôt tendance à me sortir de l'univers au lieu de m'y plonger dedans. Le "link" ne se fait pas sans heurt, personnellement. Je reviendrai là-dessus si un jour je dois parler plus longuement des jeux utilisant ce procédé.
Un autre problème réside dans la manière qu'a le récit d'amener les différents membres de l'équipe à grossir les rang du héros. Je trouvais parfois les justifications et la rapidité avec laquelle ces persos risquent leur vie pour le héros un peu tirer par les cheveux. Une fois arrivée vers la conclusion du jeu, j'ai tout de même eu une vision plus globale de l'oeuvre, et j'ai mieux compris ces choix de réalisation.
En définitif, Dragon Quest XI était un jeu plus surprenant qu'il n'y parait et même plutôt bien rythmé, malgré son classicisme de façade qui se brise parfois pour mieux surprendre le joueur. On sent que Yuji Hori, scénariste de la saga depuis le début, a de la bouteille et qu'il maitrise totalement les codes du genre que lui et les membres fondateurs ont instauré. En outre, les personnages sont plutôt agréables et attachants. 
Oh ! Et puis, y a un mode photos cool aussi:












Un autre AAA a ensoleillé cet automne plutôt froid: Il s'agit d'Assassin's Creed Origins. Je n'avais pas touché à cette série depuis le troisième épisode. Plus précisément, je n'avais fait que les trois premiers épisodes canoniques. Et je n'ai jamais été transcendé plus que ça par ce que j'ai parcouru. J'ai toujours trouvé cette série incroyablement mal écrite et bardée de défauts propres aux open worlds estampillés Ubisoft, notamment l'afflux d'informations qui submerge le joueur à chaque pas, couplé à une map indigeste et confuse. Le HUD avait également la fâcheuse tendance à venir parasiter l'écran avec toute cette interface assez lourdingue. De surcroît, il y avait aussi cette manie qu'avait Ubisoft Montréal de venir systématiquement souligner le fait que ce que l'on voyait dans l'Animus n'était que "virtuel". Cela se traduisait à l'écran par des tics visuels comme par exemple ces sautes d'images, ou par la survenue des interfaces de la machine qui surgissaient ici et là, spécifiquement lors des scènes d'assassinats. Personnellement, cela me faisait immanquablement sortir de l'univers. En général, ces gimmicks graphiques ne fonctionnaient pas du tout.
J'avais toujours été intéressé par Origins, motivé par la pause allouée aux équipes de développement pour peaufiner le titre. Grand bien leur fasse puisque, effectivement, ce nouveau segment des assassins s'avèrent diablement plus efficace que les trois premiers volets: C'est plus lisible, les combats sont plus intéressants (les ennemis arrêtent de nous attaquer à tour de rôle) et la méta-histoire est enfin totalement reléguée en arrière-plan. Il me semble que c'est le cas depuis Black Flag, mais ça fait plaisir de ne plus être ennuyé par ces cassures rythmiques et inintéressantes des aventures de Desmond et d'Abstergo.
Ceci étant dit, même si l'histoire de Bayek et d'Aya, les nouveaux protagonistes d'Origins, se montrent nettement plus intéressante à suivre, elle ne sait jamais se montrer réellement touchante. Pourtant, il y avait matière avec cette thématique sur la deuil d'un enfant et cette soif de vengeance insatiable de ces parents meurtris. Malheureusement, la mise en scène n'aide pas, et hérite malgré tout des écueils des sales anciennes habitudes d'Ubisoft, comme son incapacité à rendre palpable le chagrin et les souffrances de ses personnages. C'est vraiment dommage car il y a quelques fulgurances, et l'ensemble se suit avec plaisir, surtout dans la seconde partie de l'intrigue.



Le contexte de l'Egypte antique est un réel plus, et est plutôt bien mis en valeur par un open world très agréable à parcourir. Il y a de tout ! Des crocodiles, des pyramides, des tombeaux, des gens de profile. TOUT !
Hélas, l'aspect complétion fait des siennes à travers la multiplication des quêtes annexes pas toujours palpitantes, ainsi que par des points d'intérêt popant un peu trop souvent. On passe parfois trop de temps à aller d'un point A à un point B sans prendre le temps de s'imprégner des paysages. La mini map n'aide pas à se plonger dans l'univers. Un défaut récurrent à de nombreux open world, finalement. On pourrait augurer qu'il est possible de retirer certaines informations à l'écran, mais très sincèrement, on sent que le jeu n'est pas prévu pour. J'ai essayé et lorsqu'on épure un maximum l'interface, on se retrouve parfois un peu perdu. Mais là aussi, ça reste largement mieux géré que sur les premier Assassin's Creed. 
J'insiste vraiment sur le fait que niveau architecture et reconstitution de l'Egypte, le travail effectué est admirable. Je suis ressorti de l'expérience assez ravi, ce qui n'était pas le cas avant.
Et le titre a un bonus non négligeable: Il propose un voyage carte postale capable de faire fondre les mordus du mode photo. Constate par toi-même:















Les aventures de Bayek et Papyrus:


La "darksoulisation" d'Assassin's Creed.

En vrac, je pourrais citer la découverte du jeu belge Pikuniku, une pépite indé un peu loufoque et vraiment très rigolote. A l'instar de Dragon Quest XI, il aura été le jeu du soir, pour endormir mon premier fils de 5 ans et demi. Vu comment il n'a pas arrêté de dessiner les personnages du jeu, je crois qu'il a kiffé l'aventure. Pas sûr qu'il ait compris la drôlerie des dialogues et l'aspect décalé de l'expérience. En sus, j'ai aussi pu boucler Katamari Damacy sur Switch.

Pikuniku

Et l'actualité du jeu vidéo ?


Et oui ? Que retenir de cette année 2020 ? Hé bien, je retiendrai surtout les sorties anti-climatique des nouvelles consoles, la Playstation 5 et la Xbox Series X et leurs petites soeurs dépourvue de lecteur optique. Pour la première fois, je dois avouer que je ne suis pas plus emballé que ça par une nouvelle génération de consoles. Techniquement, c'est joli, mais la génération PS4/Xbox One proposaient des graphismes à couper le souffle et des jeux techniquement ambitieux que je ne suis pas impressionné par tout ce que voit. Alors, bien entendu, plus on avance dans le temps et plus il sera de plus en plus difficile d'être ébloui par la technicité des jeux vidéo. Alors si, on peut toujours tomber amoureux d'une direction artistique bien chiadée, mais les jeux dits réalistes se rapprochent tellement du photoréalisme que ce sera de plus en plus délicat de faire plus beau que la réalité. Bon, ok, il y a de la matière encore avant d'arriver à ce stade, mais il est indéniable que les jeux sont tous super beaux aujourd'hui.
Ceci étant dit, je sais d'avance que lorsque les deux consoles seront criblées de jeux, je me laisserai séduire, mais là, en l'état, ma pile de jeux est déjà suffisamment immense, surtout si on compile les jeux Xbox 360, PS3, PS4, Switch mais aussi Epic Games Store, GOG et Steam. 

Ce qu'aurait dû être la compilation Super Mario 3D All-Stars

L'année a également été rythmé par les polémiques entourant les conditions de travail entourant le développement de certains titres AAA (voir AAAA comme aiment à le dire certaines personnes dans le milieu), par exemple The Last of Us II mais surtout Cyberpunk 2077. D'ailleurs ce dernier n'a pas arrêté de susciter multiples polémiques que ce soit sur sa communication un brin racoleuse et douteuse, mais aussi sur la mise en lumière de ses conditions de travail, dont la propension à CD Projekt, le studio de développement, d'être adepte du crunch, cette pratique qui "impose" aux développeurs une dernière ligne droite infernale matérialisée par des semaines de travail intense et épuisant. Une pratiquement trop courante dans le milieu, surtout chez les gros éditeurs et sur les projets importants.
Ubisoft a lui aussi essuyé quelques sueurs à travers les révélations sur certaines pratiques toxiques de l'entreprise, notamment la culture de harcèlement et de boys club qui gangrène pas mal de studios et perpétués par des membres clefs influents de la firme.


Et niveau actualité jeux vidéo du côté projet personnel, je dois dire que j'ai pas mal avancé. J'ai déjà parlé de la Game Jam en début d'article, mais j'ai également continuer à composer sur Time Rift, ce shoot'em up mâtiné de puzzle au gameplay conviant des mécaniques de manipulation du temps. Le projet avance bien. Il s'est trouvé un éditeur et il devrait probablement être commercialisé dans le courant de l'année 2021... J'espère que le titre plaira et qu'il saura trouver son public. Et évidemment, j'espère aussi que les gens seront satisfait des musiques crées pour l'occasion. :)
Par ailleurs, le jeu a même eu droit à sa page Steam.



Time Rift


En parallèle, l'année 2020 aura été l'occasion d'avancer sur mon projet de platformer. J'ai globalement créer la totalement des assets et la DA de tous les niveaux. Il me reste encore une ou deux zones à finaliser, puis je devrais corriger des bugs par ci, par là ainsi qu'apporter quelques modifications aux niveaux antérieurs. Mais franchement, jamais je n'aurais imaginé mener un tel projet de A à Z et tout seul. Je ne m'épanche pas plus dessus puisque je viens de publier un nouvel article sur ce projet qui porte un nom définitif: The Strange Adventures of Dixy




The Strange Adventure of Dixy

Voilà ! Je m'arrête là. Si tu as été courageux de lire tout ça, je te félicite. Si tu as apprécié, je te félicite doublement. J'espère que 2021 sera encore meilleure. J'espère que mes différents projets arriveront à terme (ou presque). Je souhaite aussi que de nouvelles choses se profileront. J'ai eu de chouettes cadeaux à Noel dont Persona 5 Royal, Yakuza 7 ou encore Streets of Rage 4. Il y a donc de grandes chances que niveau jeux vidéo, l'année à venir se montrera riche en expérience.
En attendant, je te souhaite une bonne année. Comment tu vas sinon ? 

Moggy






Commentaires

  1. Eh bien, quelle année ! Du coup, cette année aura aussi été celle du renouveau pour moi puisque j'ai plus joué que les dernières années mais j'ai RE7 et RE2 (et RE1 Rebirth aussi) à faire et pas mal d'autres jeux sur de multiples générations de consoles...
    Pour ma part, j'avais bien apprécié le Ratchet PS4 mais je n'avais fait que peu d'épisodes précédents. Quant à Assassin, j'ai fait le 1 et 2, commencé Black Flag et l'épisode PSVita et j'ai craqué pour Origins aussi... Mais pas encore joué ! Argh ! Je les empile !
    Faudra que je me lance comme toi dans les Walking Simulator.
    Par contre, je ne sais pas comment tu fais mais te dégager autant de temps ! Entre ta prod, le bébé, le boulot, etc !
    Bonne année 2k21 à toi et à toute ta famille et bonne année vidéo ludique aussi 😉

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    1. Hé ! Merci infiniment pour ton commentaire. :)
      Un peu comme toi: Pas mal de titres sur de multiples générations de consoles. Et puis sans compter des jeux que j'ai envie de refaire à nouveau.

      J'espère que tu apprécieras Assassin's Creed Origins alors. Après, je ne sais pas si tu as beaucoup aimé les épisodes que tu as déjà fait. :)

      Alors pour ce qui est du temps, j'avoue que je ne sais pas toujours comment je fais. Après, il faut savoir que je travaille à la maison. Ma compagne n'a pas travaillé cette année et que, même si j'ai plein de projets, il arrive souvent que j'en mette un ou deux de côtés pour me consacré qu'aux autres. Là, par exemple, ça va faire 4 mois que je n'ai pas touché à mon platformer. :p

      Bonne année à toi aussi ! J'espère que 2021 sera top pour toi. :)

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    2. Oui, j'ai en ce moment plus envie de refaire des jeux d'une "valeur sûre" que des nouveaux (même si j'ai très envie de me faire TLOU Part 2 et ton billet me conforte dans cette envie ^^).
      Pour les Assassin's, j'avais beaucoup apprécié le 1er malgré le côté "répétitif" et encore un peu brouillon. Le 2 m'était tombé des mains au bout d'une 10aine d'heures... Quant à Black Flag ou l'épisode Vita, j'ai apprécié y jouer mais je les ai mis de côté sans raison et ne les ai jamais repris/fini...

      Le temps, cette denrée rare qui file entre les doigts... Du coup, je suis assez cyclique dans mes activités "nocturnes" : 2 mois à jouer au JV, 2 mois à mater des films, 2 mois à lire, 2 mois à mater des séries, etc. Et comme je me suis mis dans l'idée de faire une fiction interactive avec parseur de texte, j'y ai passé pas mal de temps dernièrement, temps qui est venu phagocyter les autres "loisirs"... Et puis, après avoir vu "Le jeu de la dame", j'ai très envie de me remettre... à la guitare et éventuellement au japonais !

      Allez, que 2021 voit nos projets se concrétiser !

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    3. Oui c'est un peu ça en ce moment: Je refais Super Mario Galaxy alors que j'ai déjà un paquet de titres que je n'ai jamais fait encore.
      Et oui TLOU2, c'est à faire. Quoiqu'on en dise, ça reste un gros jeu à part dans le paysage.

      Assassin's Creed 1 était très brouillon comme tu dis. J'ai pas du tout aimé. J'ai peiné à terminé le 2 mais ça m'est tombé des mains plusieurs fois aussi. Black Flag, j'avais juste commencé et je me suis souvenu des tics de la série et j'ai mis de côté. ça plus le fait que je faisais le jeu sur 360 et que ça me frustrait qu'il soit moins joli que sur "next gen".

      Ah mais oui ! Je me souviens que tu faisais une ficiton intéractive. Tu en avais déjà parlé, il n'y a pas si longtemps. :)
      Mais je suis comme toi, j'ai des périodes. Cela dit, l'année 2020, j'ai joué aux jeux vidéo tout le long de l'année. Juste que je changeait régulièrement de consoles (entre PS4, Switch, DS, Game Boy et émulation PC).

      Oh et bon courage pour le japonais alors ! ^^

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  2. Je viens de me refaire Limbo et j'ai très envie de me refaire Thomas Was Alone ! Je crois que 2021 sera l'année de la PSVita chez moi ;) Du coup, je finirai peut-être le AC de la Vita cette année aussi ! :D
    Mais TLOU2 sera aussi de la fête. Quant aux autres, on verra ;)

    Pour le japonais, faudrait que je m'y remette sérieusement... mais pour cela, je crois qu'il me faut un objectif. Et l'objectif ultime, c'est d'y aller ! Au moins, le covid me donnera le temps de préparer le voyage et d'apprendre quelques rudiments ! ;)

    Old gen rulez sinon ! Pas prêt de passer à la PS5 ici, c'est sûr.

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  3. Une fois encore, quel article ! C'est une bonne idée de mettre en parallèle ton année avec toutes tes expériences vidéoludiques. Cela donne des idées de gaming et je dois dire que nos avis se rejoignent sur pas mal de titres ! Comme toi, la nouvelle génération de console ne m'attire pas outre mesure. J'aimerais bien avoir la X Box et beaucoup avoir la PS5, mais je ne considère pas qu'il y ait urgence. Disons que les pénuries me découragent. Je n'ai pas envie de me battre bec et ongle juste pour dépenser 500 euros x) Qui plus est, j'ai été plus que déçue par les derniers gros titres que j'attendais. Cela me fait une belle jambe d'avoir acquis Valhalla et Cyberpunk day one, car je ne peux pas vraiment déjà y jouer, sur PS4. (J'ai essayé le début de Valhalla, quant à Cyberpunk, je n'ose même pas). Sinon, ravie que tu tires quand même du bon de 2020 et bonne année !

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    1. Oh merci beaucoup ! ça me touche que tu aies apprécié la lecture. ^^

      Et oui, les nouvelles consoles, je ne suis pas encre prêt. Disons que, comme je l'ai dit, je préfère un peu diminuer ma liste de jeux PS4/Switch. J'en ai encore vraiment trop. p

      Je me demande les jeux que je cite qui t'ont intéressé ?

      Et bonne année à toi aussi ! J'espère que 2021 sera une bien meilleure année (de manière générale) !

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  4. PS : quelle chance d'avoir eu Persona et Yakuza ! Ceux-là me tentent pas mal !

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    1. Ha ha ! Oui en effet !
      Je pense à lancé un des deux par moment, mais je dois d'abord terminer Mario Galaxy et Sunshine. :)

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