Au revoir 2019

Image à la con d'une famille à Noel.

Ouais, au revoir 2019 !
Tu auras été clairement une meilleure année que 2018, mais la première partie d'année aura été très difficile quand même. Je vous propose ce petit billet d'humeur de fin d'année, qui me permet de faire une rapide rétrospective sur les 12 derniers mois qui viennent de s'écouler. De revenir rapidement sur les jeux que j'ai pu faire, et effectuer un petit bilan de mon blog.
Je te préviens tout de suite, ces écrits seront illustrés à outrance.

Jeux de Noel: Trouve les 3 intrus parmi les images de jeux que je ne mentionne pas mais qui pullulent dans l'article.

Des jeux, Des Jeux, DeS JEux ! DES JEUX !

Image d'en enfant triste et désespéré le jour de Noel.

Oui enfin... J'ai fait beaucoup de jeux vidéo en 2019. Mais, finalement, je n'ai fait quasiment aucune sortie de 2019, à l'exception d'un seul et un unique titre. Le reste, je l'ai vécu par procuration via les gens de Twitter qui ont bombardé ma TL avec des screenshots de leurs avancées, des jaquettes de leurs logiciels et autres photos des crédits de fin. J'ai acheté Death Stranding et Pokemon Epée/Bouclier mais je ne les ai pas encore touché. Enfin, si. J'ai commencé ce dernier, donc je ferai un petit topo dessus.
Disons que j'ai été pas mal occupé cette année entre la famille, le développement de mon jeu vidéo, les acouphènes, la dépression, la musique, etc... Toutes ces choses m'ont pris pas mal de temps, au final.
Oh ! Et j'allais oublier: La création de ce blog fait également partie de l'équation, bien entendu.
Mais comme je l'ai mentionné en début de texte, j'ai également beaucoup joué. C'est vrai que, rétrospectivement, je me rends compte que ça a été une année bien plus riche que ce que je ne le pensais.
Niveau jeux vidéo, j'ai joué à énormément de jeux rétros. Le fait d'écrire ici m'a donné sacrément envie de replonger dans des vieilleries, notamment sur Game Boy. Je pense que mon dossier sur celle-ci n'est pas du tout étranger à cette soudaine appétence.

Screenshot du jeu vidéo Trip World sur Nintendo Game Boy.
Trip World
J'ai pu refaire les Super Mario Land, Kirby's Dreamland ou encore les Crazy Castle. Des classiques, quoi. En parallèle, j'ai pu découvrir des trucs que je n'avais jamais fait ou que je ne connaissais que de nom, à l'instar de Trip World, un des plus jolis jeux Game Boy auquel j'ai pu jouer. Il s'agit d'un petit soft de plateforme/action dans lequel on incarne une petite bestiole toute mignonne qui peut se transformer en poisson ou en oiseau. Tu es bien perspicace si tu as pigé que la première métamorphose permet de nager et la seconde, de voler. C'est exactement ça. Et puis, oui, la mignonitude reste une constance dans l'aventure. Par ailleurs, on peut donner des coups de pied aux ennemis afin de progresser. Leur latter la gueule n'est d'ailleurs pas si évident que ça, j'ai trouvé: Certains assaillants sont bien résistants et, plus généralement, le jeu n'est pas si évident que cela.

Screen du jeu vidéo Tail'Gator sur Nintendo Game Boy
Tail'Gator
Dans la catégorie "platformer à tableaux", j'ai pu m'essayer à Tail'Gator qui m'a bien occupé quelques heures aussi. Dans ce soft, le joueur joue un petit alligator qui doit récupérer des clefs et, ensuite, se frayer un chemin jusqu'à une série de portes qui l'emmènent dans les niveaux suivants. Pour se défendre, il ne montre pas ses crocs. Non. Il donne des coups de queue (Ouais ouais très drôle) aux ennemis qui se dressent devant lui. Probablement un des meilleurs jeux d'alligator que j'ai pu tester. J'aimais plutôt bien l'inertie particulière du personnage. Tu sais, cet aspect un peu sec dans les contrôles. Certains qualifieraient cette légère apesanteur d'archaique, mais j'ai trouvé ça relativement efficace.


Oh ! J'ai pu m'essayer également à la colorisation de Super Mario Land 2 via une romhack spéciale faite par Toruzz, un moddeur espagnol. Le résultat est vraiment réussi. Le choix des couleurs est judicieuse et on croirait vraiment avoir affaire à un véritable Super Mario Land 2 DX, à l'instar du Link's Awakening DX. Ceci étant dit, j'avais préalablement parcouru le jeu dans sa version monochrome original et... baaah... je dois avouer que je reste tout de même attaché à cette proposition visuelle de Mario. Ok, le noir et blanc (ou le vert et vert) était implémenter dans les Game Boy pour des questions d'économies et non artistiques. Mais force est de constater que cela conférait une ambiance toute particulière à certains titres, dont ce Mario Land 2.
Et puis, il y a toujours ce délire de se dire "Ah non ! Le niveau de la Lune, je ne me l'imaginais pas comme cela, si il avait été en couleurs". Grosso modo, des considérations un peu agaçantes de nostalgiques qui ont connu l'oeuvre originale. Mais, je tire mon chapeau pour avoir redonner des couleurs à certainement un des meilleurs épisodes de la saga à moustache... Non ! Pas Sonic... L'autre moustachu. Le gentil moustachu, jveux dire !

Image de la rom Super Mario Land 2 sur Game Boy en version color (couleurs)
Super Mario Land 2 DX
J'ai également épanché ma soif de jeux de Pinball. C'est pour cela d'ailleurs que j'ai écrit un article sur le meilleur d'entre tous: Dragon's Fury. Sur la première portable de Nintendo, j'ai donc (re)fait Pokemon Pinball, Kirby Pinball Land, Revenge of The Gator, mais j'ai également fait les non moins célèbres Metroid Prime Pinball ou encore Pokemon Pinball Rubis et Saphire, sortis respectivement sur DS et Game Boy Advance.
Screen du jeu vidéo de flipper Kirby's Pinball Land sur Nintendo Game Boy
Kirby's Pinball Land
J'ai joué à tout ça par professionnalisme: Pour bien comparer tous ces flippers avec Devil's Crush et pouvoir plus ou moins jauger les différences d'approches entre tous ces titres par rapport au titre de NAXAT. D'ailleurs, écrire sur ce dernier pinball m'a redonner envie de relancer Alien Crush... ce que j'ai fait.
Ah ! J'ai aussi fait 2 pinball vraiment moyens dont un avec Mario: Mario Pinball Land et un autre dont j'ai oublié le nom...
Il me tarde de tester The Pinball of The Dead qui a l'air vraiment cool !

Screen de Zelda Link's Awakening DX sur Game Boy Color.

Mais surtout ! Cette année, j'ai enfin pu terminer The Legend of Zelda: A Link's Awakening DX, quand les autres (re)découvraient le soft en version liftée sur Nintendo Switch. Je ne voulais pas faire comme tout le monde, et je n'avais pas les sous surtout. Si tu as lu mon petit paragraphe que j'ai écrit dans mon dossier Game Boy, tu as dû lire que j'ai découvert ce jeu de manière singulière: J'ai fait la majeur partie de l'aventure chez un copain, tous les matins avant d'aller au collège, ce qui a rajouté une saveur particulière à cet épisode de Link. Hé bien, c'était la première fois que je déterrais ce soft, 23 ans plus tard (ouais parce que j'ai dû le faire dans les alentours de 1996, je pense).
Et c'était le rituel du dodo pour mon fils de 4 ans, qui me regardait y jouer dans le lit, avant de s'endormir.
Cela l'a tellement passionné qu'il a voulu se lancer dans l'aventure, lui aussi, de temps à autre, malgré le fait qu'il ait déjà fouler les plaines de Breath of The Wild. Petite parenthèse à ce sujet: J'admire tellement cette capacité qu'ont les enfants à ne pas être rebuté par des oldies, à condition qu'on les éduque assez vite dans ce sens. Pour lui, l'île de Coconut 8 bits était aussi rigolote à parcourir que les larges paysages intimidants du royaume d'Hyrule version 2017.  Cela m'a rappelé ma belle-mère, directrice d'école, qui montrait des vieilles VHS dégueulasses à ses élèves. Ces derniers ne semblaient pas être gênés par l'image délavée et par le son qui sautaient.
Hé bien, c'était un peu ça pour mon fils. Il n'a pas l'expérience ou les codes qui pourraient lui mettre des barrières qui le rebuteraient. Non. Il a accepté l'oeuvre sans trop broncher. Tu sais, comme ces mômes qui ont adoré Speed Racer car, libérés des chaînes qui pourraient leur faire dire: "Heu... c'est quoi ce film flashy tout bizarre ?" Non, ils ont juste accepté le délire plus facilement que nous, qui jugeons beaucoup de choses par rapport à notre bagage culturel et la systématisation des codes. Tout ceci nous conditionne à évaluer ce qui est "beau" et ce qui est "moche". Ou ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut pas faire.

Dessin de mon enfant 4 ans qui a dessiné la montagne oeuf de The Legend of Zelda: Link's Awakening
A Gauche, le dessin de mon fils de 4 ans. A droite, un art de Zelda Link's Awakening.
A moins que ce ne soit le contraire...

C'est quand même super cool d'avoir un blog perso ! Je peux dire toutes les conneries que je veux et je peux faire les parenthèses que je veux. J'adore !

Je ne vais pas détailler tous les jeux vidéo rétros que j'ai fait car il y en a trop. Mais j'ai tout de même envie de citer Boulder Dash Rocks qui m'a amusé plusieurs soirées. Il s'agit tout simplement d'une relecture du classique 8 Bits, Boulder Dash, qui a atterri sur la plupart des micro-ordinateur et consoles de l'époque.
Image du jeu vidéo Pop'n TwinBee: Rainbow Bell Adventures sorti sur Super Nes.
Pop'n TwinBee: Rainbow Bell Adventures
Mais mention spéciale à Pop'n TwinBee: Rainbow Bell Adventure, un spin off de Pop'n TwinBee.
L'ambiance enfantine et le gameplay très aérien m'a fait passer un très bon moment. Le déroulée se passe comme ceci: En début de niveau, on choisit l'un des trois vaisseaux proposés. Le but est simplement de parcourir les niveaux, en faisant attention aux ennemis et en récupérant les cloches colorées sur leur cadavre qui, selon la couleur, octroient au joueur différents pouvoirs. Des centaines de petits grelots sont également disséminés dans les différentes zones traversées, à l'instar des pièces de Mario ou les anneaux de Sonic.
Les musiques sont également vraiment choupinettes et le jeu me mettait un sacré smile géant, même dans la salle d'attente, chez le médecin. J'aurais aimé montrer le jeu à la vieille madame qui était assise à côté de moi, avec mon énorme sourire et mon oeil sautant en lui disant "Hhéééééééé ! Tu as vuuu mon jeu ?? Hé hé hé !"
Je suis sûr qu'elle aurait apprécié et aurait eu une journée ensoleillée elle aussi...


Des jeux plus récents pour cette année

Je n'ai pas fait que du retrogaming en cette année 2019. Non. J'ai également joué 200 heures à Mario Kart 8 sur Switch. Je crois que c'est la première fois de ma vie que j'ai joué autant à un épisode de cette licence. J'aime bien les Mario Kart mais ils ont souvent tendance à me gonfler très vite. En fait, les deux opus que j'ai le plus pratiqué sont le premier et... le dernier. Ceux du milieu m'ont toujours vite gonflé, même si ils ont toujours été des incontournables du multijoueur. Je pense que je consacrerai un article sur la série en général, un de ces jours.

Screen de Mario Kart 8 Deluxe sur Nintendo Switch.
Sons of Anarchy

J'ai ensuite troqué les karts festifs contre des voitures teintées de sang sur le pare-choc avec GTA Online, étant donné que j'ai reçu le V comme cadeau sur PS4. Cela faisait depuis la version 360 que je n'avais pas rejoué au titre de Rockstar. Depuis 2013, je crois...
Et c'est assurément plus joli. Après, le jeu de base me paraissait déjà réussi graphiquement, donc je n'ai pas ressenti le gap technique. Effectivement, quand on me claque une vidéo comparative entre la old gen et la gen actuelle, bah là, oui, je suis obligé de constater que, ouais, l'eau semble plus organique et que ça bouge super bien. Quoiqu'il en soit, j'ai été heureux de replonger dedans une centaine d'heure supplémentaire et de m'acheter ma jolie moto, de décorer ma jolie moto, de colorer ma jolie moto ou encore de changer les pneus de ma jolie moto.
Mais... à un moment, y a un méchant monsieur qui m'a fait exploser ma jolie moto... :'(
J'étais pas content... Alors, j'ai traqué le méchant monsieur sur 200 km ! :(  Retrouver le méchant monsieur ! :( Ecraser le méchant monsieur ! :)
Et j'ai pu retrouver ma jolie moto. :)
Ah et puis, comme mon avatar était une madame, il y a des monsieurs qui m'ont offert des verres et ont essayé de me mettre dans leur jacuzzi. Et puis, ils m'ont envoyé des messages de dalleux...
Cons IRL, cons ingame...

Ah mais surtout ! Cette longue session online m'a également permis de jouer avec le mode photo. J'ai pu m'amuser à faire croire à ma TL de Twitter que j'étais en train de jouer à Red Dead Redemption 2, avant d'éventer le secret. Que je suis coquin, quand même. En effet, je prenais d'abord des photos de mon avatar affublé d'un chapeau de cowboy, qui se promenait dans des hautes herbes.
Tiens, afin de conclure ce paragraphe, je te propose une belle galerie d'images, comme des photos souvenirs:

Un joli soir


Yeah !


"Avec ou sans moutarde ?"

Dans les ténèbres, personne ne nous voit.

Image personnel de GTA Online
Red Theft Auto Redemption


Image de GTA Online dans laquelle j'ai écrasé quelqu'un.
Pas de 06 pour les queutards !

Ne jamais me pousser.

Image de GTA Online de Rockstar dans laquelle je provoque un accident.
Ouhla !

"ChaAalUt fOut le mOondE !!"



4 photos que je me suis amusé à retoucher par la suite:

Screen retouché de GTA Online pour faire un effet cover de film ou de jeu vidéo
Mode cover de film ou de jeu

Screen retouché de GTA Online avec un effet synthwave.
GTA Synthwave

Carte postale

Image en noir et blanc de GTA Online où seule le rouge ressort.
The red and the black


Ensuite, j'ai enchaîné sur mon seul jeu de 2019: Judgment, le spin off de Yakuza, la série phare de Sega, et premier épisode traduit dans la langue d'Evelyne Thomas depuis le premier épisode. Yakuza 1 fut d'ailleurs le seul segment que j'avais fait, il y a des années sur PS2. J'avais adoré cette première incursion de Sega dans l'univers mafieuse japonaise. Et content de retrouver un certain héritage à double feu Shenmue. J'avais vite fait essayé le 3, l'opus maudit amputé de certains mini-jeux au moment de traverser nos frontières. C'est une série qui m'a toujours fait de l'oeil, à chaque annonce d'un nouvel opus, mais je faisais toujours d'autres jeux à la place.

Image d'une filature du jeu vidéo Judgment.En tout cas, ce Judgment est vraiment réussi. J'ai adoré l'histoire aux ramifications assez intéressante et qui sait plus surprendre que ce que je pensais. Les personnages sont globalement tous intéressants et la multitude de quêtes annexes donnent un certain relief à ce quartier un peu chaud de Kamurocho. Et je crois que j'étais content de retrouver ce qui donnait le sel à Shenmue, l'ancêtre spirituelle de Yakuza: A savoir proposer un open world à échelle humaine, plus compact que la folie des grandeurs des ténors d'Ubisoft ou de Rockstar. Là, on ne peut parcourir qu'un seul quartier (plus quelques lieux supplémentaires le temps de quelques missions) foisonnant de détails et dans lequel on découvre toujours quelque chose de nouveau, même après plusieurs dizaines d'heures de jeux. Une sorte de pochette surprise comme celles qu'on achetait dans les boulangeries, à l'époque, et dans lesquelles on trouvait des bonbons et des jouets. Pochettes qui étaient ultra genrées, je me souviens, en dissociant les roses pour les filles et les bleus pour les garçons. C'est tout de même con un humain quand même...
Bref, tout ça pour dire que Judgment (ou Judge Eyes en VO) propose à la fois un scénario qui mêle habillement enquête troublante sur un tueur en série sur fond de conspiration jonglant entre sérieux et dramas mais aussi en proposant des missions annexes qui activent très souvent le second degré et l'humour absurde, faisant intervenir bon nombre d'habitants du quartier pour lesquels on se prend souvent d'affection. Le coeur du jeu reste, à l'instar de la série principale, un beat'em all bien jouissif dans lequel on pète la tronche des loubards et autres malfrats du coin, le tout saupoudré de petites phases d'enquêtes très simples ainsi que de plusieurs phases de filature.

Image de Yagami, héros du jeu vidéo Judgment, et de Kaito, son meilleur ami.

Ceci étant dit, et en dépit de toutes les qualités que je lui trouve, je ne sais pas où il se situe dans la saga: Si il entre dans le panthéon des plus grandes réussites ou si il s'agit d'un épisode plutôt "mineur". J'avais discuté avec un copain, Armoff, qui m'expliquait que Judgment le saoulait un peu car, d'après lui, la série commençait à tourner en rond, malgré les nouvelles features de ce spin off et la qualité d'écriture. Si tel est le cas, heureusement que Yakuza 7 va dépoussiérer un peu tout ça.
Quoiqu'il en soit, les aventures du détective privé Yagami m'ont donné envie de prolonger ce que j'avais entamé avec Kazuma, à l'époque de la Playstation 2. Mais j'ai tellement de jeux de "retard" qui me font de l'oeil depuis des mois/années. Ahlala... "en retard". Ouais, cette expression m'agace un peu, car elle considère qu'il y a une date limite pour commencer un soft. Tu comprends l'idée ?
Je m'arrête là car je risque de m'étaler via un article entièrement dédié à Judgment. Ce serait ouf ! Un jeu récent sur mon blog ! Incroyable non ? Effectivement, depuis l'ouverture de cet espace, je me suis surtout consacré à des jeux qui m'ont touché par le passé, lorsque j'étais plus jeune. Les seuls titres plus ou moins récents que j'ai traité datent de la génération de consoles précédentes (notamment sur les 2 articles "Les jeux mal-aimés"). Mais promis ! Je parlerai un peu plus de "nouveautés" à l'avenir. Reste à savoir maintenant ce que tu considères comme nouveauté, hein ? Pour moi, par exemple, No Man's Sky est une nouveauté, donc tu vois...


Artworks du jeu vidéo Pokemon Epée et Bouclier sorti sur Nintendo Switch.

Récemment, J'ai commencé Pokemon Bouclier. A la base, comme tout le monde, je pensais prendre Epée, parce que le chienchien sur la jaquette était stylé avec son couteau dans la gueule, jusqu'au jour où une news présentant le nouveau Ponyta exclusif à Bouclier parue sur la toile. J'ai d'abord laissé ma compagne finir le jeu quasiment à fond (avec le pokédex à 100%), avant de me lancer dedans. D'ailleurs, au moment où j'écris ces lignes, j'ai débuté l'aventure il y a deux jours. Du coup, je le concède que c'est très léger pour se faire une idée globale de l'expérience. Mais force est de constater que ça me plait relativement bien, pour le moment. Et psscchhh ! Approche-toi de l'écran, je vais te confier un secret: C'est mon premier Pokemon de ma vie. Tu le sais peut être déjà si tu as lu mon dossier sur la Game Boy, mais je te le redis, dans ce cas. Finalement, je suis comme un petit nenfant qui découvre le monde et qui n'a pas les codes. Là, en l'occurrence, je n'ai pas de point de comparaison avec les épisodes antérieurs. En revanche, j'en ai avec les autres RPG que j'ai pu faire par la passé.


En tout cas, je le trouve plutôt mignon graphiquement. Les combats sont plutôt agréables et pas trop longs, pour l'instant. J'ai choisi le lapin, même si je sais que ses évolutions sont moins chouettes par la suite. Ma compagne m'a montré des évolutions d'autres bestioles qui sont moins choupis que les créatures originales. C'est dommage. Par exemple, le poney tout mignon se métamorphose en une espèce de grand poney parisien, qui fronce les sourcils et qui lit du Bernard-Henry Levy.
Et elle m'a appris qu'il existait un moyen pour que les Pokemon n'évoluent pas. T'imagine l'horreur ?
Tu empêches ton animal de compagnie de grandir  naturellement. Bon ok, là, c'est un animal de compagnie que tu fous au fond de ton sac, au milieu de la bouffe et des potions, et que tu ne sors, de temps à autre, que pour faire des combats de coq totalement légaux. Mais en plus, tu peux les faire rester "bébé".
C'est comme ceux qui sont dégoûtés que leur petit porcelain se transforme en grosse truie. Ou pire: Ceux qui ont un cochon nain, mais qui ignorent que ces derniers peuvent devenir très grand et les abandonnent ensuite. Heureusement, dans Pokemon, on n'abandonne pas vraiment nos animaux. Enfin, pas vraiment. Au pire, il y en dans la nature, mais ils semblent toujours heureux. Il n'y a pas de traumatisme lié à l'abandon dans le monde de Pokemon. Donc ça va.
Et oui. Je dois dire que j'aime bien le délire, pour le moment. Et comme dans beaucoup de titres japonais, on peut acheter des fringues ! Et ça c'est top ! Toujours penser à rajouter un point pour un jeu qui te permet de faire du shopping.
Je m'arrête ici sur le segment Pokemon Epée/Bouclier. C'est fou comment je peux brasser du vent sur un titre que j'ai à peine commencé...


Image art du jeu vidéo Detroit Become Human de Quantic Dream.

Avec ma compagne, on a aussi joué à Detroit: Become Human du studio fan de photomontages; Quantic Dream. Vous savez, le studio chapeauté par David Cage. Hé bien, il s'agit tout simplement de la meilleure production du studio. En effet, il faut savoir que j'ai un avis assez négatif sur les créations du studio parisien. Je n'ai pas aimé The Nomad Soul. J'ai adoré l'introduction de Fahrenheit avant que tout ne s'écroule lorsque David Cage venait probablement tout juste de voir Matrix.
Screen des personnages de Kara et Alice du jeu vidéo Detroit Become Human sorti sur Playstation 4.J'ai trouvé Heavy Rain incroyablement bancal (comme quoi, avoir écrit un script de plus de 1000 pages ne fait pas tout). Et j'avais trouvé Beyond Two Souls mi-figue mi-raisin. MAIS, j'avais trouvé Heavy Rain mieux que Fahrenheit, puis Beyond meilleur que Heavy Rain. J'avais donc espoir. Je me disais que Quantic Dream arriverait peut être enfin écrire une histoire qui tienne la route, et à enfin parvenir à peaufiner leur formule mis en place depuis leur second titre, à savoir une aventure élastique aux multiples embranchements. Et le studio y est enfin parvenu avec ce Detroit: Become Human. Tout n'est pas encore parfait dedans, et on retrouve quelques ratés, mais, pour la première fois, j'ai réussi à totalement me plonger dans l'histoire des trois personnes sans qu'un éléments défaillant ne me fasse sortir de ma suspension volontaire d'incrédulité, à l'instar des trois jeux précédents. Je me suis même véritablement attaché à certains personnages et je flippais des choix que je pouvais entreprendre et qui scelleraient à tout jamais leur destin. Je dis "je", mais comme dit en début de paragraphe, j'ai joué à ce jeu avec ma moitié. On a toujours fait ce genre d'expérience hautement narrative à deux. Comme pour Judgment, il est fort possible que je revienne plus en détail sur ce Detroit un de ces quatre.



Image de Kazumi du jeu vidéo Dead or Alive 5 sorti sur Xbox 360, PS3, PS Vita et PS4.

En vrac, je peux également citer le fait que j'ai terminé de nouveau Child of Eden, la suite spirituelle de Rez, toujours avec le mélomane Tetsuya Mizugushi au commande. C'est toujours aussi génial et planant.
De surcroît, j'ai joué pour la première fois à Dead or Alive 5, ma série de jeux de combat 3D préféré. Je crois que j'aime beaucoup la fluidité dans les différentes animations dans cette série. Ce n'est pas parfait, mais je trouve les enchaînements de ces dernières bien plus naturelles et gracieuses que dans les séries rivales en 3D. Et puis, ce gameplay à base de "pierre/feuille/ciseau" reste assez efficace. Je te vois venir avec tes "Ouais ! Et puis y a des fiiiillles". Hé oui... malheureusement. Alors, non ! Ce n'est pas malheureux que  les femmes de ce jeu prennent la tête d'affiche. C'est plutôt ce côté "beauf" qui m'a toujours un peu gêné. J'ai toujours l'impression d'avoir affaire à un truc destiné à des adolescents. C'est probablement ce qui fait marrer pas mal d'amateurs, j'imagine: Certains doivent totalement voir ce jeu avec un second degré dur comme l'acier, et rigoler de toutes ces histoires de gens qui s'affrontent pour un oui ou pour un non, dans une ruelle ou dans des... ruines, le tout dans des cutscenes un peu concons. Je me doute qu'on ne recherche pas une histoire ultra profonde lorsqu'on joue à un jeu de baston. Ceci étant dit, ce n'est pas parce que ce genre ne nous a jamais habitué à des scénarios d'enfer que ça reste une excuse pour ne jamais s'y frotter. Alors si, visiblement, il y a quelques éléments de mise en scène dans les Tekken qui sont pas trop mal (après mes souvenirs sont lointain), et il y a certains efforts parfois ici et là, mais je n'ai jamais entendu des gens s'exclamer: "Wooah ! On tient un truc là". Non, au mieux, on est tolérant et on a tendance à saluer les minces (mais insuffisants) efforts.
En sus, avoir une histoire super bien développée donnerait une épaisseur folle à tous ces combattants. C'est dommage je trouve que les développeurs n'essaient jamais de pousser cet aspect là.

Photo de Hitomi et Ayane de Dead or Alive 5 de Tecmo.

Pour en revenir à Dead or Alive 5, les concepteurs ont préféré joué la carte du second degré en multipliant les cinématiques absurdes et les discussions surréalistes.
J'ai apprécié le fait que les traits des personnages s'affinent plus qu'à l'accoutumée, notamment les héroines qui ressemblent de moins en moins à des poupées gonflables. Et ça, ça fait vraiment plaisir. Bien entendu, cela reste des changements mineurs, mais je trouve qu'on se dirige vers quelque chose de plus sympathique visuellement.
En revanche, après une dizaine d'heures de jeu, je me suis arrêté de jouer car la manette que j'avais était vraiment pénible. Pas le choix vu que mon officiel a décidé de faire la gueule au carré.
De plus, j'avais envie de rejouer à Flower mais, hé ! Pas de sixaxis dans cette camelote de pad Under Control.

Screen de combat du jeu vidéo Dead or alive 5.


PAUSE: Je reviens ! Je dois sortir acheter des cadeaux...

Tenons-nous tous la main et chantons !


RETOUR: Ayé ! Je suis revenu ! J'espère que je ne t'ai pas trop fait attendre... Bah... Qui c'est qui a écrit le titre du chapitre ??

Cette année m'a enfin permis de lancer ce satané blog. Je risque de répéter plus ou moins ce que j'avais écrit sur ma présentation, mais cela faisait des années que je voulais me remettre à écrire. J'avais déjà écrit pour des sites, il y a bien longtemps maintenant. Et cela, bien avant que je fasse de la vidéo. Mais j'ai toujours remis à plus tard l'ouverture d'un espace rien qu'à moi. Finalement, c'est la première fois que je ponds des articles sur un site qui m'appartient totalement. Bon, ok, il y avait aussi celui du Moggy Aspi Show, mais ça restait en définitif celui de l'équipe. Là, c'est vraiment rien qu'à moi et vraiment qu'à moi.


Je peux dire tous les gros mots que je veux comme... hm... et... Non en fait, je ne peux pas. Je reste conditionné de ce que les gens pourraient penser.
Je dois également te confesser que je ne savais pas quel ton adopter: Si je devais écrire d'une manière décontractée et ne parler que de mon expérience personnelle ou si je ne devais qu'écrire sur des jeux et uniquement sur des jeux. A ce sujet, j'ai lancé un petit sondage sur Twitter pour savoir si les lecteurs préféraient que je me dévoile ou si ils appréciaient nettement plus que je parle concrètement des jeux vidéo. Globalement, les gens ont majoritairement voté qu'ils aimaient l'hybridation des deux. Cela tombe bien car je ne compte pas nécessairement changer ma ligne éditoriale. Disons juste que j'étais tout de même très curieux de connaître les préférences des gens. Je te remercie d'ailleurs de lire ce que je poste. J'avoue que je ne pensais pas avoir aussi régulièrement des visites.  J'envisageais que seulement 2 personnes liraient mes énormes pavés. Mais non car, lorsque je scrolle dans mes stats, je constate qu'il y a de l'activité sur mes articles. Mention spéciale à celui sur Tomb Raider, les parents, la Game Boy et sur LSD Dream Emulator qui ont été les plus lus. Bon, difficile de savoir quelle part les robots grignotent dans les stats.


Cette dernière phrase prouve à quel point je ne sais jamais me réjouir pleinement. Il faut toujours que je me demande si il n'y a pas anguille sous roche. Mais je peux tout de même être content d'avoir plu à quelques lecteurs. A ce propos, j'ai reçu quelques retours enthousiastes qui aident à maintenir ma motivation à flot. J'espère que la suite te plaira toujours...
Parce que sans toi, j'écrirai dans le vide. Je me parlerai à moi même, comme je le fais usuellement, tous les jours. C'est tout de même plus rigolo d'écrire un texte sur mon PC pour que quelqu'un le lise ensuite sur son PC (ou sa tablette, son téléphone, sa Vita ou en WAP sur son vieux Sagem).
Par contre, il y a peu de commentaires sous les articles, à part sur deux ou trois, mais ce n'est que secondaire. Du moment que tu me fais un retour sur Twitter ou ailleurs, c'est le principal. Savoir que tu lis mes mots doux me remplit d'une joie incommensurable.
Screen de mon projet qui présente un nouveau monde.

A côté de ça, j'ai beaucoup avancé dans mon projet perso de jeu vidéo. J'avais mis le développement en stand by, comme ma vie, lorsque j'ai eu mes problèmes d'oreilles en septembre 2018. Je n'ai repris réellement que cet été. Et j'ai carburé à fond. J'ai pu créer 3 nouveaux mondes et il m'en reste plus que deux à élaborer. Après, il ne restera plus qu'à peaufiner et modifier certains détails.
Idem en ce qui concerne le jeu sur lequel je compose les musiques. Ce dernier projet a reçu récemment un financement et il devrait sortir en 2020 sur Steam et Switch. Tout ceci reste de bonnes nouvelles, en somme !
En outre, je compte encore écrire d'autres articles sur mon développement de mon projet et je dois t'avouer que j'ai aussi en tête des articles sur des oeuvres  assez massives. Tout du moins, des titres où j'ai beaucoup trop de choses à dire pour que ça soit publié à travers un unique post. Déjà que celui sur Jet Set Willy était déjà relativement fourni, je n'imagine pas les tartines que je pourrais écrire sur Metal Gear Solid ou encore Silent Hill. C'est possible que je poste une gribouille sur une série et, deux mois plus tard, après la publication d'autres écrits, je peux y revenir dessus de nouveau. J'avoue que je fais mon blog un peu au feeling. A la base, je pensais parler de jouets et même de films mais je me rends compte que le jeu vidéo occupe déjà une place assez importante, pour le moment. J'ai peut être peur de trop me disperser si je commence à voguer à droite et à gauche. Mais il n'est nécessairement exclu que je parle de films ou de séries dans le futur, mais ce n'est clairement pas à l'ordre du jour.
Je dois t'avouer que je ne pensais pas écrire autant d'articles depuis que j'ai lancé officiellement ce blog, le 1er avril 2019. Sachant que je suis pas mal occupé entre ma vie de famille et mes différents projets. Je suis donc plutôt content d'avoir pu publier autant de choses. J'espère que j'arriverais à toujours fournir autant d'énergie en 2020.

Cette année a également été l'année de Twitter. A vrai dire, je suis inscrit sur le réseau social depuis 2010, mais je n'étais qu'un fantôme qui ne parlait que sporadiquement une fois tous les deux mois. Parfois, je ne postais que le lien de mes vidéo ou autres projets. Je ne suis actif réellement que depuis mars dernier. J'y parle tous les jours. Et cette saloperie est assez chronophage, mine de rien. Dessus, j'y ai rencontré des gens vraiment cools. J'espère qu'ils se reconnaîtront si ils lisent ces lignes. :)

Voilà. Je m'arrête ici. Je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année et je vous dis à bientôt (et non, je ne ferai pas la blague essorée à l'extrême de balancer "à l'année prochain !").


Réponse du jeu des 3 intrus:




Moggy


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God Hand, le poing tranquille de Mikami

Lemmings, le rêve qui devait devenir réalité.

Tomb Raider II, le retour d'une star pressée

Tomb Raider, starring "Tomb Raider"

Sonic "le petit chat"

Sonic 2, le hérisson à la double nationalité